« Mon père déteste la terre entière. C'est pour ça qu'on a eu un faux chien. »
En effet, quoi de mieux qu'un chien imaginaire pour tenir à distance voleurs et voisins trop envahissants ? Bientôt, pour entretenir son mensonge, le père du narrateur se retrouve contraint d'aller acheter d'énormes sacs de croquettes au supermarché, ou d'aboyer, de temps à autres, dans son propre jardin. C'est vrai qu'un chien qu'on n'entend jamais, ça ne fait pas très crédible. Mais à force, ce chien qui n'existe pas pourrait bien finir par prendre beaucoup de place dans le quotidien de la famille et dans le cœur des habitants du quartier !
